Le Camphre, « Karaboon » en Thaïlandais (การบูร) est un composant essentiel de la médecine traditionnelle Thaïlandaise. Il provient des feuilles, des branches et du bois du Camphrier. Énergisant et tonique, il est réputé pour soulager les douleurs, les affections respiratoires, améliorer la circulation sanguine et réduire les inflammations.
Nous privilégions le camphre produit de manière traditionnelle dans les régions de Surat Thani, Petchabun et Ranong, réputées pour l’excellence de leur production.
Le camphre est connu pour ses multiples bienfaits essentiels à la médecine traditionnelle et à la cosmétique
Le camphre fait partie intégrante de la médecine traditionnelle dans différentes cultures à travers le monde. Son utilisation remonte à l'Antiquité et il a été largement utilisé en Asie, notamment en Inde, en Chine, au Japon, en Corée, en Thaïlande et au Vietnam.
En Thaïlande, le camphre est utilisé depuis les origines de la médecine traditionnelle, dans diverses pratiques thérapeutiques. Il est connu sous le nom de "Karaboon", il en est fait mention dans la totalité de la littérature de médecine traditionnelle. On le trouve ainsi dans les ouvrages les plus anciens comme "Tamra Maekhong" (ธรรมราชแม่โขง), également connu sous le nom de "Traité royal du fleuve Mae Khong", un manuscrit ancien rédigé pendant la période de la dynastie Sukhothai, qui s'est étendue du 13e au 14e siècle. Mais également des plus modernes comme le « Tamra Ya Mongkol », également connu sous le nom de « Traité de médecine de la reine Sirikit », compilé pendant le règne du roi Rama IV (19e siècle)
En Chine, le camphre est mentionné dans le "Shennong Ben Cao Jing" (Classique de la matière médicale de l'Empereur Jaune), un texte médical datant d'environ 200 av. J.-C.
En Inde, Il est mentionné dans des textes anciens tels que le "Charaka Samhita" et le "Sushruta Samhita" qui datent de plusieurs siècles avant notre ère.
Au Japon, il apparait dans des ouvrages majeurs tel que le "Ishinpō" (医心方) de Tametsugu Shōnen, ecrit au XIVe siècle et le "Yōjōkun" (養生訓) de Kaibara Ekiken ecrit au XVIIe siècle
L'utilisation du camphre s'est également répandue dans d'autres régions du monde, notamment en Europe et en Amérique, où il a été incorporé dans nombre de préparations médicinales.
Aujourd'hui, le camphre continue d'être énormément utilisé dans diverses applications médicinales, pharmaceutiques et cosmétiques.
En Thaïlande, le camphre est principalement extrait de deux espèces d'arbres qui sont couramment cultivées à des fins commerciales :
Outre ces deux espèces d'arbres, d'autres plantes riches en camphre sont présentes en Thaïlande, telles que l'Artemisia vulgaris, une plante herbacée vivace qui pousse dans les régions montagneuses de Thaïlande. Cependant, la production commerciale de camphre en Thaïlande est principalement basée sur les deux espèces d'arbres mentionnées ci-dessus.
La Thaïlande est l'un des principaux producteurs mondiaux de camphre, avec plusieurs régions du pays réputées pour une production qualitative :
Nous privilégions nos approvisionnements en camphre de ces régions qui bénéficient d'un climat favorable et fournissent un camphre de première qualité, produit majoritairement sur des exploitations traditionnelles.
En Thaïlande, la production des cristaux de camphre suit généralement les étapes suivantes:
Le camphre est un composé organique de la famille des terpènes et qui se présente sous la forme d’un solide blanc, translucide et onctueux au toucher. Une odeur forte et fraîche ainsi qu’une saveur amère et très forte font sa particularité.
Les composés du camphre comprennent: